La chaleur s’annonçait torride, alors nous avons commencé presque à l’aube, à l’heure du gazoullis des oiseaux, parfois couvert par le rugissement de la chenillette. Chaussés de bottes pour certains, de tongues pour d’autres, venant du Saous et du Port de l’île, de l’Ilôt et de l’Afrique, du Truc vert, tous étaient mobilisés.
En cherchant bien, on trouve de tout sur les plages et esteys de l’île : de vieilles bouteilles qui remontent à la surface, beaucoup de plastique, des chaussures hélas souvent dépareillées, des collecteurs pour les huîtres, du polystyrène, des restes de ferraille ou de casseroles, des filets de pêche. Et aussi, curieusement, un chausse-pied, du fil électrique, une vieille roue de brouette, un calendrier des Postes de 1994. Tout a été embarqué.
Vers 13 heures, tout le monde s’est retrouvé devant la cabane n° 22 pour partager une boisson rafraîchissante offerte par la mairie.